LE CALCUL BRUTAL DE LA LENTEUR CLIMATIQUE
Le Canada a encore huit ans pour atteindre son objectif climatique de 2030. Mais l’augmentation des émissions au cours des deux dernières années semble avoir déjà rendu cet objectif hors de portée. En effet, nous sommes désormais arrivés à un point où chaque année perdue rend la tâche restant à accomplir considérablement plus lourde.
Sommes-nous déjà à court d’espoir climatique au Canada? Jetez un œil à ces cinq graphiques et décidez par vous-même.

Lors de la mise à jour économique du ministre Girard, celui-ci a annoncé que le gouvernement n'avait pas de marge de manoeuvre, que chaque augmentation (aux municipalités pour les changements climatiques, aux syndicats pour améliorer les services publics), il devrait l'emprunter... Il semble qu'il y a des emprunts qui ne lui pèsent pas autant au bout du bras..

La CDPQ ne fait pas de transport collectif, elle fait du fric!... Le reste lui importe peu! Et seul.e.s des hommes et femmes d'affaire peuvent penser ainsi, en croyant être un bon gouvernement. Eux non plus ne peuvent pas être un bon gouvernement: ils ne connaissent rien au bien commun, seulement au profit!...

Alors que la catastrophe climatique fait des ravages partout sur la planète, au Québec nous ne sommes pas épargnés par les crises et les extrêmes qui assaillent la population de diverses façons, et parfois différemment selon la région. Pour notre protection, nous avons besoin d'un système public de Santé et de services sociaux, avec le personnel suffisant et pertinent, décentralisé, démocratisé et bien financé, loin du privé qui ne cherche que son profit!

"Rappelons que le Canada n’a jamais atteint ses cibles de réduction des GES depuis qu’il a commencé à en adopter il y a 30 ans. [...] Il y a deux ans, le gouvernement Trudeau a élaboré un plan de match afin d’inverser la tendance. C’était la première fois que le fédéral se donnait une feuille de route aussi précise. C’est louable. Mais le verdict est sévère : le plan manque de transparence, d’échéanciers, de volonté politique de s’attaquer à l’industrie pétrolière."

« Les parents dont les enfants souffrent d’asthme ou de problèmes oculaires arrêtent souvent d’envoyer leurs enfants à l’école [en cette période]. Afshan Maqsood, une fille de 15 ans, a déjà eu deux infections à la gorge depuis l’arrivée du smog au début octobre [...] D’après le réseau spécialisé IQAir, [le Pakistan] était en 2022 le troisième pays au monde pour sa pollution de l’air. Lahore était jeudi la deuxième ville avec la pollution atmosphérique la plus élevée au monde, derrière New Delhi, selon la même source."

L’aviation commerciale représentait 2,6 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde en 2018, et 5,1 % du réchauffement climatique anthropique entre 2000 et 2018 quand on intègre les effets hors CO2. Rien que la combustion du carburant correspond à environ 1 milliard de tonnes de CO2 sur une année, soit en ordre de grandeur l’équivalent des émissions du Japon (3ème puissance mondiale et 5ème pays le plus émetteur).